Le concours pour les expositions parallèles ZEN et Kurosawa a permis à Roberto Ostinelli et Tiphaine Cazenave de développer deux scénographies très différentes mais rentrant en raisonnance l’une avec l’autre.
Pour l’exposition Kurosawa, des dessins originaux du réalisateur japonais sont exposés côte à côte dans le respect du principe de story board sur de longues tables, chacune représentant un film. Au dessus, des velums tendus formant une pyramide inversée viennent concentrer le regard et servent de diffuseur de lumière.
Pour l’exposition ZEN, un «espace dans l’espace» de la grande salle du Petit Palais fût proposé reprenant de manière abstraite les codes des intérieurs des maisons traditionnelles ou temples japonais. Un platelage en bois légèrement surélevé et des parois en papier suspendues constituaient, avec un ensemble de vitrines, l’essentiel de la scénographie.
Le graphisme joue sur plusieurs échelles ou dimensions, principalement celle des dessins liée à la main de l’artiste et celle plus monumentale, de la projection cinématographique.